mardi 21 mai 2024

Foil rotatif

 J'essaie ici d'aller plus en avant dans le concept du foil rotatif, déjà présenté sur ce blog, mais juste en mode texte.

Pour commencer j'ai essayé de faire un schéma cinématique. Pour cela, j'ai de nouveau cherché les outils existant et j'ai trouvé le logiciel openmeca qui permet assez rapidement de réaliser un schéma cinématique, de l'habiller de géométrie très basique, de faire une animation cinématique ou même une simulation dynamique. Malheureusement un petit bug dans l'enregistrement du fichier de sauvegarde ne me permet pas de présenter une animation pour l'instant, mais voici une première image du concept.

 

Le plan marron au dessus représente une planche à voile ou un bateau. 

La partie en rose représente un mât de foil vertical ("shaft" en anglais)

La partie en violet représente le foil rotatif, relié au shaft par une liaison pivot.

Le foil est excentré par rapport à l'axe de rotation grâce à un petit mât, afin de s'orienter sous l'effet de sa portance.

On considère dans un premier temps que la densité du foil est égale ou proche de celle de l'eau, ce qui revient à dire que les forces volumiques (de gravité et  d'Archimède) sont négligés devant les forces hydrodynamiques.

Si l'axe de rotation est parallèle à l'écoulement, il y a une invariance par rotation et le foil étant symétrique droite/gauche, il peut être à l'équilibre dans n'importe quelle position. 

Si l'on considère également que le profil du foil est symétrique et l'angle d'attaque par rapport à l'axe de rotation nul, la portance sur le foil est alors nulle. On peut s'attendre à ce que l'angle de rotation du foil soit marginalement stable (la vitesse de rotation tend vers zéro sous l'effet de la traînée et de la portance créée sur le mât, mais la position peut dériver sous l'effet de la moindre perturbation).

On considère maintenant une position initiale du foil vers le haut (le foil fait un T à l'endroit). Et l'on vient considérer l'effet d'un changement d'assiette de l'ensemble.

Si le "nez" de l'axe de rotation va vers le haut ("pitch up"), une portance sera créée sur le foil orientée vers le haut. La configuration reste symétrique, ce qui permet de dire que l'on reste à l'équilibre. Cette position d'équilibre est stable. Pour s'en convaincre, imaginons une perturbation de la position du foil à 90° vers la droite. Le mâtereau est alors à l'horizontale et le foil à la verticale. l'angle d'attaque du foil est devenu  nul, mais le mâtereau a maintenant un angle d'attaque ce qui crée une portance vers le haut et un retour vers la position d'équilibre.

Si le "nez" de l'axe de rotation va vers le bas ("pitch down"), une portance vers le bas sera crée sur le foil. Mais cette fois, cet équilibre est instable. Il existe une nouvelle position d'équilibre foil tête en bas.

On voit ici que c'est le mâtereau qui donne la stabilité grâce à une double action :

  • création d'un bras de levier
  • portance créée par une surface transversale au foil

D'autres configurations stables sont envisageables en reprenant ces deux principes.

On peut également vouloir au contraire compenser l'effet du mâtereau en rajoutant une pièce similaire du côté opposé au foil.

 

On considère maintenant l'effet d'un angle de calage du foil.

Si l'on reprend le scénario ou l'axe de rotation est parallèle au flux, si on rapproche le bord de fuite de l'axe de rotation on va créer une portance vers l'extérieur. Cette portance étant tangentielle, elle ne modifie pas la symétrie et n'a pas d'effet direct sur l'équilibre ou la stabilité.

On pourrait donc de même obtenir une force tangentielle vers l'intérieur en éloignant le bord de fuite de l'axe de rotation. 


To be continued.

 

 

 

samedi 18 mai 2024

Reprise du blog

Après quelques années de pause, je reprends ce blog commencé il y a plus de 10 ans.

Depuis 10 ans, il y a eu des progrès considérables sur le sujet du pilotage automatique des cerfs-volants que ce soit pour la production d'électricité, ou la traction principale (kiteboat) ou auxiliaires des bateaux.

A quelqu'un qui s'intéresserait aux actualités sur le sujet, je recommanderais les deux sites suivant :


Les premiers systèmes industriels commencent (enfin) à faire leur preuve en AWE avec les premières connexions aux réseaux et la validation des courbes de performances, mais de nombreuses entreprises ont coulé entre-temps (Makani, KPS, Ampyx power) ou ont connu des phases difficiles de réduction de personnel (SkySails, Airseas, ...).
La phase de développement commercial aura-t-elle lieu ?

Du côté des kiteboats, WingIt propose un pilote automatique sur étagère. Le système a pu être utilisé par Francisco Lufihna sur une traversée de l'Atlantique, non sans quelques difficultés (le pilotage était finalement principalement au joystick). Le système devait être commercialisé avec le yacht Silent 60, mais la compagnie autrichienne a fait faillite.

Maloric propose également un système pour les petits bateaux (encore en développement).



Le projet RaceForWater s'est arrêté avec le Covid. Pas de kite SkySails sur le nouveau projet Modx70 (notamment développé par d'anciens naviguants).


Beyond The Sea a récemment réalisé une première navigation hauturière d'Arcachon à Lorient sous pilote automatique de l'aile birdkite à bord du Seakite, déjà testée auparavant sur le Deo Juvante.

 


De mon côté, j'ai pu travailler sur le pilotage du kite chez Airseas (pour la traction auxiliaire des navires de commerce). 

Chez Syroco, j'ai pu travailler sur le pilotage automatique du cerf-plongeant et sur le contrôle par joystick comme je le faisais sur la plage il y a 10ans, mais de manière beaucoup plus robuste pour contrôler ce qui est probablement la première maquette de kiteboat pilotable. Le projet de record de vitesse est malheureusement arrêté faute de sponsor.

Auparavant j'avais pu travailler avec Groupama Team France sur le contrôle automatique des foils qui est devenu standard sur les voiliers avec le TF35 et maintenant l'AC40. Ces systèmes électroniques étaient coûteux et réservés aux grands bateaux, mais de ce côté une miniaturisation est en marche (voir rctestflight, zyx...).

Aujourd'hui j'aimerais cependant relancer le concept d'un kiteboat à foil avec régulation automatique du kite et du foil. Le projet allemand cargokite propose ce concept pour du transport de container, mais je pense que c'est à trop grande échelle pour ce concept.

Sustainable sailing: kite-powered micro-cargo ships - Springwise

Le projet de Julien Hatin de mini à foil est aussi assez proche, mais n'aura pas de pilote automatique du kite (en tout cas pour les courses).  Le concept n'a pas encore été dévoilé mais a pu être testé en navigation tractée (maquette et mini 6.50).

Peut être une image de 1 personne, course de bateaux, voilier, voile et texte qui dit ’DIRECT: Grand Départ DIRECT:GandDeprdelaPato de Plastimo Lorient Mini 2024 PLAST LORIENT MINI En Direet FRA 1169 a logoipsum 1169 แบ GIC 반드스 46g a Lonem ခွေ့မေမော TEm ช้อไอย amet Julien JulienHatin Hatin Skipper Skipper&Chercheur & Chercheur 1:15:46/2:59:55 :15:46/ 2:59:55 日田林キ’


En plus de ces projets, je souhaiterais que le foil soit orientable pour s'opposer à la traction du kite, comme sur l'aile d'eau, sur Vestas Sail Rocket ou sur SP80.

J'avais déjà présenté l'idée de foil rotatif sur ce blog, mais seulement en texte.

Voici quelques unes des étapes de développement que j'envisage :

  • Faire une maquette télécommandé d'aile d'eau avec un petit mât, permettant de passer d'une navigation archimédienne quand le vent est faible à une aile d'eau quand le vent est fort.
  • Faire un dessin d'un catamaran équipé du foil rotatif
  • Développer un simulateur multicorps (en Julia ?).

Mes ressources sont cependant assez limitées (ressources personnelles + 1 jour par semaine libéré après passage à 4/5).

Je recherche donc aussi des applications potentielles susceptibles de me fournir une contrainte sous la forme d'un engagement à sortir quelque chose. 

J'ai le droit de facturer, mais malheureusement, j'ai un blocage de Syroco sur tout ce qui est lié à l'efficacité énergétique et la performance dans le domaine du maritime, contrainte qui pourrait cependant être levée en fonction des projets.

Voici cependant les applications que j'envisage :

  • Courses à la voile (mini/record/mini transat)
  • Météorologie (voir Aéroclipper).
  • Recreationnal craft
  • Yachting
  • Transport de drone de livraison de pièces détachées ou médicament en mer
  • Transport de passager (voir sailcoop)
  • Production d'électricité (voir Farwind)
  • Production d'électricité pour la recharge de drone (voir  vhquatrevingtreize)



Capteurs

Ultrasons

https://www.pil.de/en/ultrasonic-sensors-overview/ultrasonic-sensor-series-p53

https://www.sensorsone.com/submersible/

 

Lightning detector
Wikipedia

Aile d'eau

Je réfléchis depuis quelques temps à une nouvelle version de l'aile d'eau qui serait utilisable par un simple kiter, un peu comme une évolution du C-Glider.

 

Dans un premier temps, il s'agirait de concevoir un système s'adaptant sur un foil de kite/planche ou wing pour faciliter la diffusion.

Le foil serait attaché par une ligne dyneema (simple épissure autour du fuselage avec pièce en plastique visser pour caler la position longitudinale).

Le foil serait utilisé à l'envers par rapport à son usage normal en poussée.

Un système supplémentaire électronique serait également visé sur le fuselage.

A l'intérieur, il y aurait une carte électronique avec un microcontrôleur, un capteur permettant de mesurer l'attitude du foil, un capteur permettant de mesurer la profondeur du foil et une liaison radio.


Des cartes électroniques combinent déjà une partie de ces fonctionnalités dans un petit format :

https://www.seeedstudio.com/Seeed-XIAO-BLE-Sense-nRF52840-p-5253.html

https://docs.arduino.cc/hardware/nano-33-ble-sense-rev2/

 

Pour le contrôle du foil, on a a minima besoin du roulis, ce qui de nos jours se mesure facilement avec une IMU (accéléromètre + gyroscope). Il serait bien d'avoir un capteur de profondeur, par exemple via la pression statique.


La communication radio évite d'avoir un câble de communication ou d'alimentation dans l'ombilical et de se contenter d'une simple câble dyneema structurel. Elle présente néanmoins un challenge sous l'eau. Les standards grand public actuels (bluetooth, wifi) sont en 2.4 ou 5 GHz et passent très mal sous l'eau. Le 433MHz standard en modélisme ne fonctionnerait pas non plus. Une piste serait d'utiliser une communication en 27MHz; C'est ce qui est déjà utilisé sur les sous-marins télécommandés, et devrait permettre d'assurer une communication jusqu'à quelques mètres sous l'eau.

 

Pour alimenter l'électronique, une batterie sera nécessaire. Une dynamo peut à terme être envisagée  pour recharger la batterie (avec un mini booster). Dans les premières versions, une prise de recharge étanche ou démontable semble plus simple, ou mieux un chargeur à induction.

Une flottabilité totale négative pour l'aile d'eau est souhaitable afin de faciliter le plongeon de l'aile à faible vitesse, mais une flottabilité positive dans la ligne à 1 ou 2m (et en dehors de l'eau en vol) doit permettre de ne pas perdre le foil. Le point d'accroche se fait au dessus de ce point.



Rassemblement kiteboat

 

Stéphane Blanco

https://catiav5freelancer.blogspot.com/ 2/3 de page

http://stephaneblanco.com/analogik.php


Eric Pelaprat

https://www.air-contact.com/images/numeros/78.pdf p10-11

https://www.ffvoileoccitanie.net/pilotage-dun-kiteboat/

L'Dorado - bilan première session de navigation

Note : article écrit en 2018, mais jamais publié.


Le bateau vole
Le bateau accélère bien dès qu'il vole et les sensations de vitesse sont au rendez-vous, notamment pour celui qui pilote l'aile.
Le bateau semble cependant saturer rapidement en vitesse

Stabilité du vol

Le vol n'est pas très stable notamment à cause du palpeur situé en arrière du foil.

Capacité à manœuvrer seul 

C'est compliqué, mais le bout faisant le tour du bateau et relié au safran doit le permettre

Casse-matériel
Les foils sont solides : malgré un passage sur les cailloux, et quelques minutes passées sur un banc de sable, ils n'ont pas bougé. L'un d'eux avait cependant accusé le coup après une collision avec une raie manta en Australie.

Les points d'accroches sur le bateau ont tenu alors qu'on les pensait un peu léger. Lorsqu'il y eu une surtension, c'est le kite lui même qui a cassé en premier. Malheureusement difficile de le réparer... L'utilisation d'un fusible mécanique semble donc à considérer, principalement afin de préserver le matériel.

Sécurité et chavirage

Nous n'avons pas eu d'inquiétude à ce sujet. Cependant en l'absence de mât retourner le bateau serait vraiment problématique. Revenir à la rame le bateau à l'envers semble cependant possible. Avec un peu de chance, le moteur pourrait être récupéré ? 

 
Homme à la mer 

Cela ne nous est malheureusement pas arrivé. Etant donné la difficulté à piloter seul, le mieux serait peut-être pour la personne reste à bord de mettre le kite à l'eau.

Lancement et récupération du kite 

C'est vraiment un des points faibles du concept actuel. Des solutions existent (mât, aile multribridage).

Empennage 

Pas trop de soucis. Dans le vent fort, nous avions besoin de lâcher la patte d'oie. Un rail pourrait remplacer ce système, peut être légèrement courbé vers l'avant. Mais niveau rapport qualité/prix le système était très satisfaisant.

Virement de bord

Je ne sais plus si nous avons même essayé



vendredi 17 mai 2024

Rassemblement kiteboats

Note : article écrit en septembre 2020 mais jamais terminé et publié auparavant.
 

Voilà quelques années qu'on en parlait : nous avons enfin organisé un premier rassemblement de kiteboats !

Un grand merci à tous les organisateurs et bénévoles impliqués

Vendredi après-midi

Vent assez fort. Nous décidons de prendre la 9m2 (de toute manière au-dessus c'est la 16m2 qui fuit, et en dessous 7m2 seulement). Nous sommes les seuls à partir

Nous partons dans l'avant port. Au delà de la sortie du port, aucun de nous deux ne connait le spot.

La marée est basse, et la place dans l'avant port n'est pas très grande. Vu les conditions météo fortes dehors, l'école de voile fait déjà naviguer ses cata dans le chenal.

Le vent est onshore par rapport à la rive où l'on est.

Nous mettons le bateau à l'eau, et décalons le bateau en marchant jusqu'au milieu de la plage. Mauvaise idée, sans bottillons nous finissons tous les deux les pieds en sang...

Nous décidons de décoller l'aile sur la plage, déjà attachée au bateau.

Après un petit temps pour refaire la patte d'oie (trop tendue et déformant l'aile) servant à accrocher la cinquième ligne à l'aile, nous voici partis.

Le départ est un peu rock'n roll avec le vent onshore. Nous partons sous le gros objectif de Damien de Voile-Magazine (alors qu'un autre petit groupe nous observe du haut de la plage).

Merde, nous avons un tour dans les lignes, malgré toutes nos précaution. Pas grave, l'aile reste pilotable.

Il faut commencer par descendre un safran, puis l'autre, puis une dérive.

Ca y est nous arrivons à nous éloigner du bord. Nous coupons la flotte des catamarans école. Mais c'est déjà l'heure du premier jibe. Le moniteur de l'école de voile demande à ses catas de repartir pour nous laisser faire demi-tour. Nous engageons le jibe. Le cata le plus proche de nous n'a pas suivi les instructions. Xavier concentré sur le pilotage de l'aile ne l'a pas vu. Les lignes croisent au dessus de la tête du mât du cata. Ouf ça passe !

Nous enchaînons quelques bords dans l'avant port.

Xavier tente un kiteloop pour défaire le tour dans les lignes, mais cela n'est pas suffisant. 

Nous nous décidons à sortir du port. Une grosse molle arrive alors que nous passons la jetée sous notre vent... Ca passe! Il faut que je reprenne le réflexe de bien lofer quand il y a une molle. Heureusement, Xavier me demande (plus ou moins gentiment !) de lofer.

Nous voilà sorti. La mer est un peu blanche, mais la baie où nous nous retrouvons est bien abritée.

Sous notre vent, il y a une grande plage d'où partent des planchistes. Mais y-a-t-il des cailloux entre les deux ? J'aurais dû mieux regarder la carte avant de partir. Dans le doute nous faisons des aller-retours dans le chenal (il n'y a de toute manière pas grand monde à sortir/rentrer dans le port).

Nous commençons pas naviguer tranquillement. L'aile tombe une ou deux fois, mais Xavier la redécolle sans que l'on ait besoin de mettre l'ancre flottante (juste un petit coup de rame).

Le bateau est légèrement mou, mais nous préférons ne pas trop reprendre le système permettant de reculer et descendre le point de tire sur un côté car cela augmente la charge.

Nous revenons régulièrement près du bord, dans l'espoir d'être sous les feux de nos spectateurs.

A un moment, j'entends un crac : mon coude vient de traverser une des trappes d'accès aux coques, usée par le temps. Allons nous prendre l'eau et couler ? De toute manière nous avons la pompe à main (et deux coques séparées avec plusieurs caissons). L'eau ne semble pas rentrer plus que ça. On continue la navigation.

On échange de poste. Je passe au pilotage du kite. Je retrouve assez vite les bonnes sensations que j'ai pu avoir 2 ans auparavant quand je naviguais avec Trevor. L'aile ne tire pas assez à mon goût en vol statique. Je commence à faire voler l'aile en dynamique de manière assez agressive. L'aile se déforme dangereusement car je cherche à la border au maximum, juste avant qu'elle ne commence à reculer dans la fenêtre. Mais c'est mon matos donc je n'ai pas peur d'y aller ! Ca y est, on commence à atteindre des vitesses sympa ! Dommage de ne pas avoir pris le GPS, on va peut-être plus vite qu'avec les foils, pas de problème de stabilité en vue.

Bim ! La barre m'échappe des mains. Quelque chose a explosé. C'est un gros bout rouge de 5mm. Pas vraiment là que je pensais que ça allait casser. Peut-être est-ce lié à la friction de la manille (on avait enlevé la poulie par peur de l'exploser)?

Nous ramenons l'aile grâce à la cinquième ligne que nous enroulons sur notre deuxième barre.

Nous roulons les autres lignes, ramenons l'aile à bord et rentrons en self-rescue, un bout de l'aile posé sur le trampoline, l'autre tenu par le bridage en l'air. La sécu annoncée n'arrivera qu'après notre retour à terre, suite à des difficultés pour venir de Port-Manech dans une mer forte.

Une fois revenus à terre, un petit tour chez le shipchandler, et nous voici à mettre du dyneema partout avec des épissures (Merci Xavier pour le cours). Essayer avec du bout merdique nous aura permis de valider les différentes longueurs...


Soirée

Je fais décoller mon delta rouge avec la canne à pêche dans le jardin (en utilisant le moulinet). Une fois sortie des turbulences, le cerf-volant vole bien au-dessus, visible avec sa led rouge.

Stéphane sort son cerf-volant (Sutton Flow Form). Il est bricolé avec des trous qui permettent d'améliorer sa stabilité.

Stéphane a une technique assez impressionnante pour dérouler les lignes à partir d'un anneau.

Il teste également une sorte de crochet qui permet d'accrocher  une caméra sur la ligne.

Il fait monter son cerf-volant dans la nuit, on ne le voit plus du tout !

 



 


Samedi matin

Le vent est plus faible 

 

Dimanche 

 Navigation sur l'Armorkite




Idée à mettre en place

Ancre flottante avec de la longueur, un largeur et des mousquetons pour déploiement rapide

Ne pas balancer les lignes à l'eau en paquet

Rajouter butée sur la cinquième

renvoi des arrières dans des poulies accrochées sur les avants

Pouvoir déporter suffisamment la barre au vent pour éviter lors des départs de plage que le pilote soit entre le bateau et l'aile.

Armorkite  : renvoi des lignes avant sur l'avant pour ne pas modifier les longueurs de ligne lors du passage du renvoi d'un bord à l'autre.