2-mettre des foils dans les puits de dérive et remplacer les safrans par des foils
3-attacher un kite
Et voilà c'est parti!
Dans la réalité, c'est un peu plus compliqué, mais je vais essayer de partager ici mon retour d'expérience.
Trouver une coque
- Cata pour stabilité (possibilité d'avoir 4 foils)
- Avec puit de dérive pour passer les foils
- Assez grand pour 2 personnes
- Pas trop cher
Petit soucis, le bateau n'avait pas de certificat d'immatriculation. Lors de l'achat, nous avons fait un acte de vente sur papier libre. Mais j'ai ensuite vu qu'un modèle existait sur internet, et je suis retourné voir le vendeur pour le remplir. Lorsque je l'ai envoyé au service correspondant avec les pièces indiquées, on m'a renvoyé une nouvelle liste d'éléments à fournir (alors qu'on m'avait dit de regarder sur internet au téléphone...). Mon conseil : leur envoyer un mail directement pour avoir la liste des documents nécessaires!
Déplacer la coque
Il faut évidement prévoir une remorque de route, mais aussi un véhicule avec boule, une plaque, etc. Rien de très spécial ici, mais cela nous a pris peut-être 1/4 du temps de préparation (recherche d'une autre remorque, renforcement/réglage/calage des bras de support, changement de roue, graissage des roulements, déplacement des essieux, réparation des connexions électriques, réalisation d'une plaque.
Trévor déplaçant l'essieu de la remorque pour améliorer l'équilibre et réduire le risque de toucher sur les dos d'âne. |
Sans oublier la remorque de mise à l'eau. Et l'achat d'un camion...
On a tout de même l'avantage de ne pas avoir de mat.
Notre attelage |
Pour la petite histoire, le bras de liaison de la remorque qui avait reçu une sorte de rallonge a cassé à 30km de Malcesine (lac de Garde), après peut-être 3000km de route... On a pour l'instant sanglé une barre au dessus et sur le côté pour continuer.
La barre de liaison cassée à l'intérieur (rouille et fatigue) |
Une attelle et on repart! |
Pour la mise à l'eau, j'avais récupéré deux chariots séparés de chacun 2 roues. Un peu plus compliqué au début pour l'installation car les chariots avaient tendance à glisser vers l'arrière lorsque l'on tirait le bateau. Nous avons donc rajouté un bout avec des crochets permettant de solidariser les roues de la coque. Les roues n'étaient pas très larges et le bateau était parfois dur à tirer sur le sable sec.
Le fait d'avoir 2 chariots s'est finalement révélé très utile, comparé à un seul chariot avec une barre centrale. : il nous était possible d'installer/désinstaller les roues même avec les foils installés, ce qui nous permettait de monter les foils avant d'aller à l'eau (alors que Trevor avec son chariot en Australie monte les foils une fois dans l'eau, ce qui est plus difficile ici avec nos eaux parfois très troubles, à St-Brévin notamment!).
Il pourrait être intéressant de tester avec des roues plus grandes mais il risque d'être difficile de les passer sous la coque sur le côté car cela demande de les couler un peu.
Stocker la coque
Pas forcément de chose spéciale ici, mais ça prend de la place un nacra 5.8, et c'est pas facile à démonter!
Pour l'anecdote, on a été parfois au centimètre près pour passer certains portails (après avoir enlever la remorque...).
Ouf ça passe! |
Réceptionner le matériel
Les foils ont été envoyés d'occasion par Trevor depuis l'Australie. "Léger" souci sur ce point au niveau des douanes. Nous n'avions pas préparé les papiers pour le transport (pour l'instant aller-retour) des foils et avons dû payer environ 1000€ de taxe pour la TVA...
Trouver les matériaux
Nous avions initialement prévu d'utiliser de l'aluminium pour fabriquer les supports des foils sur le bateau.
Mon copain Simon nous a dirigé vers Almet-metal qui vend des profilés aluminium de qualité "marine" à Carquefou. Malheureusement, pas de vente au particulier et difficile de passer par l'entreprise australienne de Trevor. Nous avons donc fait appel à Armorkite qui nous a proposé de faire la commande pour nous. Mais une difficulté supplémentaire est apparue : Almet-metal ne vend les profilés que pour une longueur minimale de 6m, alors que nous n'avons utilisé que 20cm de cornière.
Nous sommes finalement passés par le fourniteur habituel d'Armorkite (Lebihan-inox) ce qui nous a fait changer pour de l'acier inox (plus lourd et plus costaud). Nous n'avons cependant pas revu le dimensionnement de nos pièces.
Trouver les outils
Nous avions initialement prévu de faire les travaux sur le bateau dehors à côté du garage de mes parents. Armorkite qui avait déjà proposé de venir nous filer un coup de main sur place, nous a finalement proposé de faire les travaux chez eux, ce qui a été un bon choix pour travailler à l'abri de la pluie, avec des outils adaptés.
Les outils principaux :
- la perceuse et les mèches inox.
- la scie
- clés en tout genre
- le sicaflex
- riveteuse
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