lundi 17 mars 2014

Ferme aérienne

Lorsque le kitesurf a commencé à se répandre, une inquiétude était la saturation des spots, avec toute la longueur des lignes, plus de place pour les planchistes.

La réalité fut bien différente. Les ailes volent en général assez haut et en se croisant à des distances normales (5m), les lignes du kiteur au vent passe (en général...) sans soucis au dessus du mat du planchiste sous son vent (70cm de rab pour un mat de 4m30 si l'on considère que le kite est à 45°. Le kiteur peut éventuellement relever son aile le temps du croisement.

Lors des croisements entre kite, la difficulté devrait être moindre, car les kites volent normalement de la même manière, mais ce n'est pas tout à fait le cas, car l'aile sous le vent peut monter à bien plus que 5m. Une aile au zenith sous le vent est ainsi un vrai obstacle pour le kiteur au vent, qui devra lofer ou faire monter son aile, avec une perte de vitesse.

Cependant, de manière globale, l'encombrement n'augmente pas (si on exclut les débutants...), et le vent est même mieux utilisé, les planchistes utilisant le vent au niveau de l'eau, les kiteurs le vent au-dessus, il n'y a moins de problèmes de dévent.

On peut aujourd'hui observer la même peur de la chute de densité pour une ferme éolienne aérienne comparée à une ferme éolienne classique. Il est en effet plus sage pour les prototypes de s'assurer qu'un cerf-volant ne puisse tomber sur rien (et donc en particulier pas sur un autre cerf-volant).

Mais à terme je pense que l'on peut aller vers une augmentation de la densité énergétique par m2 au sol en profitant du vent plus haut, et donc dans un plus grand volume.

Léo Goldstein a récemment écrit un papier qui va dans ce sens.

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