Imaginez une sorte de planeur au bout d'un fil, relié à bateau très léger muni d'une dérive.
Le planeur traverse la fenêtre de vol, et grace à sa bonne finesse (en espérant que la ligne ne la dégrade pas trop) et une certaine masse acquiert de l'énergie cinétique. Avec une finesse de 15 dans 10m/s on pourrait atteindre 150m/s ou 600km/h.
Le bateau fait ancrage grâce à sa dérive, mais n'a pas besoin d'aller aussi vite que le planeur.
Arrivé au bout de la fenêtre, la traction sur le câble par le planeur permet le décollage du bateau (qui peut éventuellement avoir des ailes).
Le premier planeur, remorque le deuxième planeur jusqu'à ce que la traînée dans l'air permette d'atteindre une vitesse de 40 noeud environ. Le bateau peut alors de nouveau amerir avec moins de risque de cavitation., Le planeur fait demi-tour, retraverse la fenêtre en sens opposé, gagne de la vitesse, retraverse encore la fenêtre en repartant dans la direction initiale.
Et le cycle recommence.
On peut également imaginer que le saut soit ballistique, par exemple en rentrant les ailes pour n'avoir qu'une capsule à la traînée réduite.
De manière plus générale, l'idée est d'ici d'extirper plus d'énergie que ce que la navigation à vitesse constante permettrait (problème de cavitation ou simple limitation des finesses hydro), de stocker cette énergie (comme pour le dynamic soaring) et e la réutiliser ensuite pour aller vite et loin.